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 Mon ami le putois

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MessageSujet: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 20:08

Le comportement et la vie de l'aïeul du furet, le putois (Bart Jacobs)

Le putois est exclusivement carnivore et appartient d'ailleurs à l'ordre des carnivores. Il existe trois sortes de putois- le putois européen (Mustela putorius)- le putois des steppes (Mustela eversmanni) et le putois pieds-noirs (Mustela nigripes). Le furet (Mustela putorius furo) a été domestiqué par l'homme il y a plus de 2000 ans et est aujourd'hui considéré comme une sous-catégorie du putois européen. Ils sont très populaires en tant qu'animaux domestiques. Ils sont maîtres en l'art de s'échapper et quotidiennement plusieurs exemplaires retournent au biotopeDe leurs aïeux où ils sont livrés à ce qui leur reste d'instinct.

Le putois est largement réparti- d'Europe jusqu'à l'Ouest de la Russie et aussi en Amérique du Nord ( le putois pieds-noirs) ce qui plaide encore plus pour le furet en tant qu'animal domestique. La morphologie du furet ressemble très fort à celle des autres membres de sa famille ( fouine, hermine…) mais il possède sa propre marque de fabrication qui est son magnifique masque. Le putois est mince et souple. On dirait qu'avec ses courtes pattes, il plane à ras du sol, et il est conçu en effet pour se mouvoir sur des territoires escarpés et bruts. L'espèce est marquée par une différence notoire entre mâles et femelles, différence exprimée en taille et poids , ainsi qu'à la musculation et l'organisation des muscles.Le mâle est polygame et c'est la femelle qui est chargée de l'éducation des petits. Le régime alimentaire de l'espèce est très diversifié, bien que différent selon le biotope régional-et est constitué principalement de nourriture animale. Le putois est un opportuniste inconditionnel, ce qui veut dire qu'il mange ce qu'il trouve et sait mettre chaque situation à son profit.Il se nourrit des proies présentes, ce qui va des œufs aux hérissons, jusqu'aux poissons et grenouilles. Le putois chasse principalement à l'odorat bien que les mouvements le stimulent et activent très fort son instinct de chasseur. Le développement de cet instinct des petits est fascinant, et la mère y joue un rôle essentiel (par exemple en laissant les petits jouer avec les proies)


Le putois est un animal solitaire et présente un comportement territorial. Ce n'est que pendant l'éducation des petits que l'on rencontre des individus en groupe-soi-disant des familles de putois. C'est en fait une mère avec sa nichée, mais cette famille se sépare à l'automne et chacun va vivre sa vie. Les mâles doivent trouver leur propre territoire et parcourent parfois de longues distances pour ce faire .Ce fait est la cause d'un haut pourcentage de mortalité des jeunes individus ( surtout les mâles).Ce qui implique une grande différence de l'échelle des âges entre les putois et les furets.
L'interaction entre putois et furet est à citer avec enthousiasme. L'étude du croisement entre putois et furet -et les conséquences- est en plein développement en Flandre. Une étude équivalente en Grande-Bretagne a déjà établi une compétition entre furets et putois locaux, au sujet du territoire et des sources de nourriture. Le furet arrive dans un biotope qui lui est inconnu et y rencontre la concurrence des putois qui sont très bine adaptés à l'environnement et aux habitants ( lisez : les proies). En d'autres mots, le furet échappé rencontre des obstacles, mais c'est peut-être très bien comme cela, afin que le putois reste génétiquement pur.
-www.bunzing.bartjacobs.com


le putois: il y a le putois sauvage et le putois de lignées domestiquées, dit putois domestique alias furet
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MessageSujet: Re: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 20:08

Le Putois comme le Vison d’Europe présente une tache blanche sur la lèvre supérieure et sur la lèvre inférieure, mais celles-ci sont plus étendues. Il présente un masque facial blancjaunâtre entre les oreilles et les yeux, absent chez les deux autres espèces.
Cependant ce masque n’est pas toujours bien visible et peut même être très discret voire absent chez certains putois très foncés dits mélaniques. En outre le contour des oreilles est clair (jaunâtre ou blanchâtre) et la fourrure n’est pas uniforme avec un poil de jarre noir à son extrémité, alors que les poils de bourre sont blancs à jaunâtres sur toute leur longueur. Les oreilles du Putois sont plus proéminentes que celles des deux autres espèces (Birks, 1993). Le Putois est légèrement plus lourd et grand que le Vison d’Europe, mais leurs tailles et poids
se recoupent largement. Les mâles pèsent de 700 à 1600 g, les femelles de 500 à 900 g (Collectif, 2003).

Le Putois occupe une large variété de territoires, principalement des milieux secs, parfois humides, tels que forêts, pâtures, marécages, prairies, haies, petits taillis et régions montagneuses. Ces territoires sont souvent aux abords des habitations (Poole, 1970 ; Blandford, 1987). Tout type d’habitat semble leur convenir du moment qu’il contient leurs proies (Poole, 1970). Ils gîtent sous terre, utilisant le terrier d’autres animaux ou creusant le leur (Poole, 1970). La taille de leur territoire d’activité est de 2,53 km² à 31,3 km² chez les mâles et seulement de 0,74 km² à 12,4 km² chez les femelles (Blandford, 1987 ; Lodé, 2001a). Les mâles occupent différents gîtes sur un territoire restreint durant une période, puis parcourent des trajets de longue distance. Mais alors que certains mâles retournent à leur territoire initial, d’autres se gîtent loin de celui-ci. Certains mâles font des déplacements de plus de 6,1 km (Lodé, 2001a), voire de 35 km (Poole, 1970 ; Blandford, 1987), les plus grands déplacements ayant lieu en période de reproduction pour trouver des femelles (Lodé, 2001a).

Les putois sont principalement carnivores. Ils consomment en majeure partie des mammifères : rats, souris, campagnols, lapins, lièvres, hérissons, taupes et musaraignes. Mais aussi des petits oiseaux et leurs oeufs, des lézards, des serpents, des grenouilles, des crapauds et des anguilles, dont on ne sait pas s’ils les attrapent dans l’eau ou dans les champs. En moindre quantité, les poissons et les invertébrés peuvent aussi faire partie de leur régime alimentaire : insectes, araignées, limaces et vers (Poole, 1970 ; Blandford, 1987).

Nocturnes ou crépusculaires, ces animaux solitaires sont actifs toute l’année, même si les activités de chasse sont fonction du temps et de la saison (Poole, 1970 ; Blandford, 1987 ; Birks, 1993).

Les putois se reproduisent une fois par an (Birks, 1993). La saison de reproduction a lieu de février à juin, la plupart des accouplements ayant lieu de mars à avril (Poole, 1970 ; Ternovskii, 1977 ; Amstislavsky et Ternovskaya, 2000 ; Lodé, 2001a ; Lindeberg 2003 ; Lindeberg et Jarvinen, 2003). Le poids des testicules augmente de janvier à mars et reste en plateau jusqu’à mai, où il diminue alors rapidement. La saison de reproduction des mâles finit fin juin quand les testicules diminuent en taille et reprennent leur stade de repos (Poole, 1970 ; Blandford, 1987). Les spermatozoïdes sont abondants durant la phase de plateau et très rares en juin, une fois que les testicules ont régressé. Ce sont des animaux à monoestrus (Lodé, 2001a). Les femelles entrent en chaleur à partir de fin mars. Cet oestrus est continu jusqu’à l’accouplement (Blandford, 1987 ; Linderberg, 2003 et 2006 ; Lindeberg et Jarvinen, 2003). Cet accouplement induit l’ovulation (Blandford, 1987 ; Lodé, 2001a), environ 30 à 40 heures après celui-ci (Lindeberg et Jarvinen, 2003 ; Lindeberg, 2006). La femelle, qui entre normalement en anoestrus 10 à 20 jours après l’accouplement, peut revenir en chaleur deux à trois semaines plus tard : si la femelle perd sa première portée avant la fin juillet, elle se reproduit habituellement à nouveau et produit une nouvelle portée. Mais il apparaît douteux qu’une femelle puisse produire une deuxième portée la même année, si elle a déjà élevée une portée avec succès (Poole, 1970 ; Blandford, 1987). Chez les Mustélidés, l’identification olfactive joue un rôle prépondérant dans les phases précopulatoires. Quand les mâles et femelles se rencontrent, le mâle s’approche de la femelle en levant son membre antérieur et entreprend une série de contrôles olfactifs de sa région anogénitale. Les deux animaux émettent alors des vocalisations saccadées, des « caquètements » qui apaisent l’inquiétude des partenaires (Poole, 1970 ; Blandford, 1987 ; Lodé, 2001b). Le mâle prend la femelle par le bas du cou, ceci causant en général son relâchement complet et la tire sous le couvert d’un terrier (Poole, 1970 ; Blandford, 1987). Il est ainsi possible d’observer des croûtes, des blessures sur les femelles (Lodé, 2001a). Fréquemment, le mâle lâche sa prise et la poursuite reprend alors jusqu’à ce que le mâle agrippe à nouveau la femelle. Ce rituel est accompagné de gloussements et de cris continus et finalement de l’accouplement (Poole, 1970). La fréquence des émissions sonores, les attouchements corporels et la prise à la nuque sont déterminants pour induire l’acceptation de la femelle (Lodé, 2001b). L’accouplement dure de 30 minutes à deux heures (Ternovskii, 1977 ; Blandford, 1987 ; Lodé, 2001a). Les putois mâles fécondent plusieurs femelles pendant la même saison de reproduction, on parle de polygynie et comme les femelles sont individualistes, on parle de polygynie dispersée (Lodé, 2001a et b). La plupart des mâles vont d’une femelle à l’autre mais parfois on observe une vie en couple allant de un à six jours (Lodé, 2001a). Chaque femelle ne forme un couple qu’avec un seul mâle. La variabilité de la durée de vie en couple dépend du nombre de femelles avec lesquelles le mâle vit, celui-ci pouvant vivre avec une à trois femelles réceptives (Lodé, 2001a).

Naissent de deux à 12 petits par portée en milieu naturel (Poole, 1970; Blandford, 1987 ; Birks, 1993) et en élevage, huit en moyenne (Lindeberg, 2006), sur lesquels quatre à huit survivent au sevrage en milieu naturel (Poole, 1970) (tableau I). Il est probable que les faibles ou ceux en mauvaise santé meurent ou soient tués par leur mère (Poole, 1970 ; Blandford, 1987).
Les jeunes naissent de mai à juin (Birks, 1993 ; Lodé, 2001a ; Lindeberg, 2006) et pèsent alors de 9 à 10 g et mesurent de 55 à 70 mm de longueur tête-corps et 14 à 15 mm de longueur de queue (Poole, 1970 ; Blandford, 1987). Ils sont aveugles, sourds et roses avec une fourrure blanche clairsemée. Ils peuvent bouger pour chercher de la chaleur et de la nourriture et s’ils ont froid et faim émettent un cri. A une semaine, les jeunes sont recouverts d’une fourrure blanche. Durant les deux semaines suivantes, un nouveau manteau se développe de couleur foncée sauf sur la face et l’extrémité des oreilles. A trois semaines, ils commencent à recevoir de l’alimentation solide de leur mère, partageant les proies que leur mère ramène au terrier (Poole, 1970 ; Blandford, 1987). Les yeux s’ouvrent à environ cinq semaines et un ou deux jours après, ils commencent à jouer. Ils ne commencent probablement pas à chasser avec leur mère avant huit semaines. Quand la famille sort chasser, la mère mène et les jeunes suivent derrière elle formant une colonne nez contre queue. A trois mois, les jeunes ont fini leur croissance et ressemblent aux adultes, à l’exception du pelage qui est plus foncé. A ce moment, la famille se sépare, probablement vers septembre-octobre (Poole, 1970).
_________________


Dernière édition par putois le Ven 2 Avr 2010 - 0:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 20:17

et bien, si après ce très bel exposé, on a encore des lacunes sur le putois, je n'y comprendrais plus rien.
merci
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MessageSujet: Re: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 21:55

alors la franchement respect .
avec toi ici on est calé.
merci
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MessageSujet: Re: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitimeLun 9 Aoû 2010 - 13:32

personne n'en piege ?
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MessageSujet: Re: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 14:17

pas pour le moment !
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MessageSujet: Re: Mon ami le putois   Mon ami le putois Icon_minitime

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