L' histoire vaut son pesant de cacahuètes, j' avais un charnier près de ma maison derrière une volière, après avoir constaté qu 'un goupil a eu l' idée de laisser ses crottes .
Tous les jours en partant faire mon tour je regarde si rien ne bouge et comme il est à 20 m du chemin je continue ma route .
Ce matin même circuit et mêmes réflexes je passe juste à côté du charnier et comme je ramenais une pie dans la main je surveillais plus la pie qui pouvait me chiquer que le bord du chemin :DD :DD .
Donc midi passe et je vais faire ma sieste habituelle ( et oui les petits vieux piégeurs il faut les chouchouter ) .
Bien endormi j' entends ma femme arriver avec une attitude inhabituelle ....... tu as surveillé tes pièges ce matin ?? M' entends je dire avec insistance . L' air enfariné à la sortie de mon réveil brutal , je lui réponds : ben oui oui ..
Tu n' as pas du bien regarder car tu en as un derrière la maison . Ah bon je lui dis , je pars vite en vitesse me disant que s' il a passé la nuit et la matinée à ronger le câble ça pourrait sentir le roussi .
Arrivé au pied du thuya je vois mon client bien ficelé aux branches , il n' aurait pas pu aller bien loin tellement il s' était enroulé .
Pas étonnant que je ne l' ai pas vu car il fallait vraiment être tout à côté pour l' entendre gigoter .
Une histoire qui se finit bien et peut être encore mieux pour les faisans qui doivent commencer à pondre dans les parages .
a+
André
Pour info mes poules couveuses sont à dix mètres du thuya et ma volière d' élevage entre les deux bâtiments que l' on aperçoit au loin .
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Lun 4 Avr 2016 - 17:45
