Les éleveurs de moutons de la Drôme testent une nouvelle solution pour se protéger contre les attaques de loup. Ils achètent des kangals, ou bergers d’Anatolie, une race de chien connue pour pourchasser les prédateurs.
Des chiens robustes, combattifs, et de taille impressionnante.
Dans cette optique de mieux connaître cette race originaire de la Turquie la Fédération des Chasseurs a organisé la semaine dernière une réunion d’information.
Frédéric Gontard, président de la FDO ( fédération départementale ovine), était accompagnée de plusieurs éleveurs, dont Nathalie Dufour, comportementaliste, éleveuse de chiens et bergère.
Etaient aussi présents plusieurs représentants de la fédération départementale de la randonnée pédestre, des vététistes, des cyclotouristes et divers utilisateurs de la nature ainsi que les responsables des associations de chasse spécialisées.
Car les chasseurs sont quand même inquiets de savoir que leurs chiens puissent passer à proximités des troupeaux gardés par des chiens de bergers.
Jusqu’à présent les bergers étaient équipés de Patous, des chiens qui semblaient au départ être la solution, mais qui ne sont pas très efficaces par rapport aux attaques des loups.
Le gouvernement pour rembourser les dégâts de loups imposent aux bergers des chiens de protection, des bergers qui, plus des Patous, veulent s’équiper avec des bergers d’Anatolie qui poursuivent les loups ou tout animal s’approchant de trop près du troupeau jusqu’à des distances d’un kilomètre car ils recherchent le contact pour tuer l’intrus.
Mais cette volonté des éleveurs ovins de la Drôme d’adopter cette nouvelle race de chiens ne réjouit pas tout le monde, comme les randonneurs ou cyclistes, qui craignent des attaques contre les humains.
La Fédération départementale ovine de la Drôme s’est toutefois voulue rassurante : « le kangal n’attaquerait pas les hommes…en cas de face à face avec ce chien, il faut simplement garder son calme, continuer de marcher, descendre de vélo ou rebrousser chemin. Il est également déconseillé d’emmener son propre chien, même en laisse, dans les espaces de pastoralisme ».
info: le chasseur français.
attention aux chiens, ils ne vont pas faire la différence
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