La transmission à l’homme se fait uniquement par piqûre de tique.
Les contaminations humaines sont plus fréquentes en France entre le début du printemps et la fin de l’automne.
On peut contracter la maladie de Lyme sur tout le territoire, mais de façon plus importante le quart Nord-Est de la France.
La manifestation la plus caractéristique et la plus fréquente (57 % des cas dans une enquête épidémiologique française) est représentée par l’érythème migrant.
Cette éruption en cocarde rouge vif d’au moins trois à cinq centimètres de diamètre apparaît dans les jours et les semaines suivant la piqûre et évolue sur un mode centrifuge.
Sa bordure est volontiers en relief mais, malgré sa taille, la lésion reste en général non douloureuse.
Parfois, la maladie s’accompagne aussi de courbatures ou d’atteintes d’une ou de plusieurs grosses articulations, en particulier les genoux ou les hanches ou même induit des atteintes des méninges, des nerfs ou une paralysie faciale, voire modifie la conduction cardiaque ou détermine des altérations de la vision.
Des réactions immunologiques pourraient jouer un rôle dans certains de ces troubles.
Pour l’éviter : En l’absence de vaccination, la meilleure prévention consiste à retirer les tiques le plus rapidement possible après piqûre, en évitant de casser le rostre.
La résistance des tiques aux insecticides rend difficile leur destruction.
En revanche, il faut surveiller l’apparition d’un érythème chronique migrant et signaler la notion de piqûre de tique à son médecin lors de l’apparition d’une lésion cutanée ou d’une fièvre