Un chasseur d’Anost, Olivier Chapuis, en est certain : l’animal qu’il a aperçu samedi après-midi, lors d’une partie de chasse, ne peut être qu’un loup.
C’est une évidence : ce que j’ai vu, c’était un loup ! » Pour Olivier Chapuis, un chasseur et habitant d’Anost, pas de doute possible : l’animal qu’il a aperçu lors d’une partie de chasse dans une forêt de sa commune, samedi après-midi, ressemblait en tout point à un loup. Un animal dont l’hypothèse d’une présence dans le Morvan se précise depuis 2 ans, notamment au fil d’attaques récurrentes de brebis qui posent question.
Ce samedi 1er novembre, Olivier Chapuis part avec une quarantaine de chasseurs dans la forêt domaniale d’Anost. Aux environs de 15 h 30, alors qu’il se situe dans une sapinière proche du parc à sangliers, il entend un craquement de branches : « L’animal était à une soixantaine de mètres de moi. Je l’ai aperçu furtivement, quelques secondes, avant qu’il se dérobe », témoigne le chasseur, qui a tout de suite pensé à un loup.
Pour son coloris tout d’abord : « Il était de couleur gris cendré et gris blanc, ça ne pouvait pas être un lynx », affirme-t-il. Puis sa taille : « Il était plus haut qu’un renard, mais ça ne pouvait pas être un gibier non plus. En plus, nos chiens de chasse n’ont pas voulu pister sa trace, ce qu’ils auraient fait dans le cas d’un renard ou de gibier », assure Olivier. « Je ne suis pas novice, il ne ressemblait à rien de tout ce que j’ai pu voir durant toutes mes années de chasse », souligne Olivier, 40 ans, qui pratique sa passion depuis qu'il est adolescent.
L’attitude typique du loup
Mais c’est surtout le déplacement de l’animal qui marque le chasseur : « Il dodelinait, avec ce basculement des épaules propre au loup et que les chiens n’ont pas. J’ai déjà vu des loups dans des parcs animaliers, et je regarde beaucoup de reportages : j’ai vraiment reconnu cette démarche », appuie-t-il.
Conseiller municipal et pompier volontaire dans sa commune, Olivier Chapuis, qui se dit amoureux de la nature, affirme ne pas vouloir « créer le buzz ». « Je n’aurais aucun intérêt à raconter des histoires pour me faire des ennemis ! Je suis sûr de ce que j’ai vu, et ça ne m’étonnerait pas que d’autres langues se délient dans les semaines à venir… »
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