Il est de plus en plus question d'un retour des enverdeurs au Gouvernement, après les élections départementales des 22 et 29 mars prochains.
Ils posent des conditions. Au cœur de celles-ci, le projet de loi sur la biodiversité dont l'examen commence lundi à l'Assemblée nationale.
Lorsque Ségolène Royal présenta hier ce texte, elle insista beaucoup sur l'Agence française pour la biodiversité (AFB).
Aux côtés de la ministre de l'Écologie, Hubert Reeves. Il déplora que « l’Agence n’inclue pas l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Des efforts doivent être faits pour corriger cette faiblesse.» Mme Royal précisa qu'entre l'Agence et l'Office il y aura « une fusion par le bas et non par le haut.»
L'AFB a besoin de 226 millions d'euros pour fonctionner.
Les comptables du Trésor lorgnent sur les 120 millions d'euros de l’Office, dont 60 % sont apportés par les chasseurs.
Dans le Rapport de préfiguration de l'AFB, il est écrit que «l’Agence pourrait se voir attribuer une fraction des redevances cynégétiques.»
L'un des grands enjeux, pour nous chasseurs, de ce projet de la loi, est donc ce risque de captation des redevances dont nous nous acquittons en validant notre permis de chasser (de 43 euros pour un permis départemental à 219 euros pour un permis national).
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* Parrain de l'AFB, il présidait il y a encore quelques jours Humanité et Biodiversité (ex-Rassemblement des opposants à la chasse). Sur notre photomontage, à sa droite, Gilles Bœuf, président du Muséum national d'histoire naturelle, conseil scientifique de l'AFB.
info : plaisir de la chasse
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